Introduction
5.6 Prévenir et répondre à la VSLC commise par des acteurs privés
Toutes les parties à un conflit, qu’elles soient étatiques ou non étatiques, publiques ou privées, sont liées par les dispositions du droit international humanitaire. La question est plus complexe concernant la loi sur les droits de l’homme. Bien que la question de savoir si le DIDH s’applique directement aux acteurs privés soit débattue, tous les traités relatifs aux droits de l’homme exigent des États qu’ils protègent toutes les personnes relevant de leur juridiction contre les violations commises par des acteurs privés, y compris les groupes armés non étatiques.
En ce qui nous concerne, l’obligation pertinente est celle de protéger (ou, de manière interchangeable, de garantir). Les États doivent protéger les individus non seulement contre les violations des droits de l’homme commises par leurs agents, mais également contre les violations commises par des personnes ou des entités privées. Les mesures de protection comprennent des mesures préventives, telles que la promulgation de lois et la mise en place de mécanismes de régulation et de contrôle dans la sphère privée, et des mesures réactives, telles que des enquêtes et des poursuites en cas de violation des droits de l’homme. Le respect par les États de leur obligation de protéger les droits de l’homme est déterminé par un test de diligence raisonnable.