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Droit international humanitaire

III.13 Les États doivent permettre aux victimes/survivants de la VSLC d’accéder à la justice

L’obligation de traiter tous les civils et les personnes ne prenant pas une part active aux hostilités sans « distinction défavorable » exige des États qu’ils suppriment et préviennent les obstacles auxquels les victimes/survivants de la VSLC peuvent être confrontés avant d’accéder aux protections garanties par le droit international humanitaire. L’interdiction de la « distinction défavorable » comprend des mesures apparemment neutres qui ont pour effet de nuire à certaines personnes.

Les contre-accusations sont des exemples de ces mesures : elles comprennent des lois qui criminalisent des actes tels que l’adultère, « même lorsque l’acte n’est pas consensuel », et des lois qui criminalisent l’homosexualité. Leur application a pour conséquence que la victime/survivant/e doit choisir entre le silence et le risque d’être inculpée après avoir signalé des violences sexuelles. Les victimes/survivants doivent pouvoir obtenir justice sans subir de conséquences négatives.

Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (CAT)

III.16 Les États doivent permettre aux victimes/survivants de la violence sexuelle et sexiste d’accéder à la justice

Les États doivent permettre aux victimes/survivants de la violence sexuelle et sexiste d’accéder à la justice. Les obstacles spécifiques qui entravent l’accès à la justice et qui devraient être supprimés sont notamment les suivants :

    Législation nationale inadéquate. Les États doivent revoir et améliorer leur législation nationale « conformément aux observations finales du Comité et aux points de vue adoptés sur les communications individuelles ». Parmi les exemples de législation nationale inadéquate, on peut citer les lois et politiques nationales qui permettent d’exempter de peine un violeur « s’il épouse la victime », la législation qui autorise l’incarcération de femmes détenues pour des crimes liés à la violence domestique et à la polygamie, et les lois et politiques restrictives et discriminatoires relatives à la réparation pour les victimes civiles de la guerre, y compris les survivantes de violences sexuelles en temps de guerre ; Mesures inadéquates « pour assurer la garde des auteurs présumés » ; Les lois sur le secret d’État, qui compromettent gravement « la disponibilité d’informations sur la torture, la justice pénale et les questions connexes ». Leur large application empêche la divulgation d’informations cruciales qui permettraient au Comité d’identifier d’éventuels schémas d’abus nécessitant une attention particulière ; Retards dans le traitement des demandes d’indemnisation au titre du VSLC ; Les charges de preuve et les exigences procédurales qui entravent le droit à réparation. Les États devraient :
      Mettre à la disposition des victimes/survivants, sur demande, toutes les preuves d’actes de torture ou de mauvais traitements ; Veiller à ce que toutes les poursuites appliquent des procédures tenant compte du genre qui évitent la revictimisation et la stigmatisation des victimes de torture ou de mauvais traitements. Les règles de preuve et de procédure relatives à la violence fondée sur le genre doivent accorder la même importance aux témoignages des femmes et des filles, et empêcher l’introduction de preuves discriminatoires et le harcèlement des victimes/survivantes et des témoins ; Veiller à ce que les tribunaux nationaux n’exigent pas la preuve d’une résistance physique à la violence sexuelle de la part des victimes/survivants pour démontrer l’absence de consentement ;
    L’absence d’aide juridique et de mesures de protection suffisantes pour les victimes/survivants et les témoins. Les procédures ne doivent pas imposer aux victimes/survivants une charge financière qui les empêcherait ou les découragerait de demander justice. Des mesures spéciales doivent être adoptées pour garantir l’accès des personnes appartenant à des groupes marginalisés ou "rendus vulnérables". Les États devraient :
      Empêcher toute ingérence dans la vie privée des victimes/survivants et protéger les victimes, leur famille, les témoins et les autres personnes qui sont intervenues en leur nom contre l’intimidation et les représailles à tout moment « avant, pendant et après les procédures judiciaires, administratives ou autres qui affectent les intérêts des victimes » ; Offrir aux témoins gravement menacés des mesures de protection à long terme ou permanentes, y compris le changement d’identité ou la réinstallation à l’intérieur ou à l’extérieur d’un État ; Accorder plus d’attention aux besoins psychologiques des témoins afin de minimiser le risque de retraumatisation des victimes/survivants lors des procédures judiciaires ; Veiller à ce que les témoins « disposent de moyens appropriés pour se rendre au tribunal et en revenir ». Les États doivent fournir des escortes pour leurs déplacements, si nécessaire ;
    La stigmatisation associée et les effets physiques, psychologiques et autres de la torture et des mauvais traitements. Le Comité s’est notamment inquiété de la culture du silence et de la stigmatisation qui entourent les violences sexuelles et leurs victimes/survivants ; La non-exécution par un État partie de jugements prévoyants des mesures de réparation pour une victime/survivante de la torture, rendus par des tribunaux nationaux, internationaux ou régionaux ; Toute justification religieuse ou traditionnelle qui violerait l’interdiction absolue de la torture et des mauvais traitements.

Droit international humanitaire

...tels que l’adultère, « même lorsque l’acte n’est pas consensuel », et des lois qui criminalisent l’homosexualité.158 Leur application a pour conséquence que la victime/survivant/e doit choisir entre le silence et le risque d’être inculpée après avoir signalé des violences sexuelles. Les victimes/survivants doivent pouvoir obtenir justice sans subir de conséquences négatives. Prescription. Les États ne doivent pas soumettre les crimes de guerre à la prescription.159 La prescription pourrait empêcher les enquêtes sur les crimes...

Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP)

...qui entravent le dépôt de plaintes et l’accès effectif à la justice et à l’indemnisation des victimes/survivants de violences sexuelles, notamment en augmentant sensiblement les délais de prescription en fonction de la gravité des violences sexuelles.56 Réponse humanitaire🔗 III.7 Les États doivent fournir aux victimes/survivants de la VSLC des soins appropriés🔗 Les États devraient prendre des mesures pour : Construire des abris adéquats pour les femmes et les enfants victimes de violences sexistes, en particulier...

Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (CAT)

...de torture ou de mauvais traitements, tels que la réduction systématique des peines et le remplacement de l’emprisonnement par des amendes,293 « posent des obstacles inadmissibles à la victime » dans ses efforts pour demander justice et obtenir réparation. Les amnisties doivent être rejetées.294 La prescription. La prescription ne devrait pas être appliquée à la torture et aux mauvais traitements. En raison de la « nature continue » des effets de la torture, le passage...

Convention relative aux droits de l’enfant (CDE)

...Les délais de prescription ;242 Corruption et absence de mécanismes de responsabilisation ;243 Législation qui accepte la défense de l’honneur « comme une défense ou une circonstance atténuante dans la commission de crimes au nom du prétendu honneur » ; 244 Considérer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre de la victime/survivante comme une circonstance atténuante ;245 Les infractions qui criminalisent les enfants « parce qu’ils sont victimes d’exploitation sexuelle à des fins commerciales, et les...

Le système de l’Union africaine

...puni « pour avoir désobéi à un ordre de commettre des actes assimilables à la torture ou à des mauvais traitements » ;85 Lois d’amnistie ;86 L’immunité. Le champ d’application des immunités accordées aux ressortissants étrangers doit être aussi restrictif que le permet le droit international ;87 La prescription (c’est-à-dire un délai après lequel une action en justice n’est plus possible si la victime/survivant/e n’a pas pris de mesures pour faire valoir ses droits). Les États ne......devraient pas appliquer la prescription aux infractions sexuelles les plus graves ;88 Des règles de preuve qui ne reflètent pas correctement « les difficultés à étayer les allégations de mauvais traitements en détention ». Lorsque les accusations pénales ne peuvent pas être maintenues en raison du haut niveau de preuve requis, les États devraient prendre d’autres formes d’actions civiles, disciplinaires ou administratives ;89 Des lois étendues sur le secret d’État et l’indemnisation « utilisées pour masquer la responsabilité...

Système du Conseil de l’Europe

...les mauvais traitements ont été infligés par des particuliers.70 La Cour européenne des droits de l’homme a défini des critères essentiels pour évaluer l’efficacité d’une enquête : Les États doivent entamer et mener rapidement des enquêtes,71 dès que les faits ont été portés à la connaissance des autorités.72 L’absence d’action de la part des autorités pour justifier la prescription de la procédure pénale constitue une violation de l’article 3 ;73 Puisque les allégations au titre......les mesures visant à établir la compétence à l’égard des actes de violence à l’égard des femmes et de violence domestique ; Article 55, paragraphe 1, sur la nécessité (ou l’absence de nécessité) des plaintes des victimes/survivants en ce qui concerne l’article 35 relatif aux infractions mineures ; Article 58 sur la prescription des articles 37 (mariage forcé), 38 (mutilations génitales féminines) et 39 (avortement et stérilisation forcés) ; Article 59 sur le statut de......que les délais de prescription « permettent d’engager efficacement des poursuites après que la victime a atteint l’âge de la majorité ».131 Réponse humanitaire🔗 IV.11 Les États doivent fournir aux victimes/survivants de VSLC des soins appropriés🔗 En vertu de l’article 18, les États doivent prendre « des mesures pour protéger toutes les victimes contre de nouveaux actes de violence ». Les mesures de protection des victimes/survivants sont notamment les suivantes L’accès à des services « facilitant leur rétablissement après la...

Paix et sécurité des Nations unies

...VSLC et devraient supprimer les obstacles procéduraux à la justice pour les victimes, tels que : Délais de prescription restrictifs pour le dépôt des demandes d’indemnisation ; Les exigences de corroboration qui sont discriminatoires à l’égard des victimes en tant que témoins et plaignants ; Exclusion ou discrédit du témoignage des victimes/survivants par les responsables de l’application de la loi et dans le cadre des procédures judiciaires et autres ; et Manque d’installations pour les...

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