Droit international humanitaire
III.10 La population des territoires occupés doit bénéficier d’une protection spéciale contre les VSLC
Dans les situations d’occupation, les États occupants (également connus sous le nom de puissances occupantes) ont des obligations accrues en vertu du droit international humanitaire. Un territoire est considéré comme occupé lorsqu’il se trouve sous l’autorité de forces armées étrangères adverses, et l’occupation ne s’étend qu’au territoire où cette autorité a été établie et peut être exercée.
Si tel est le cas, les puissances occupantes doivent prendre des mesures pour rétablir et assurer l’ordre et la sécurité publics et, si possible, respecter les lois en vigueur dans le territoire occupé, y compris les règles applicables du DIDH et du DIH. Cette obligation comprend le devoir de protéger les habitants du territoire occupé contre les actes de violence, « et de ne pas tolérer de tels actes de la part d’un tiers ». Les puissances occupantes peuvent être tenues pour responsables si elles ne prennent pas toutes les mesures en leur pouvoir pour empêcher les violations du DIDH et du DIH par leurs forces armées et d’autres acteurs présents dans le territoire occupé.