...de n’importe quelle manière, se trouvent entre les mains d’une partie au conflit ou d’une puissance occupante. Les réfugiés qui ont la qualité de personnes protégées au sens de la Convention bénéficient de la protection due aux non-nationaux qui se trouvent entre les mains d’une partie au conflit ou d’une puissance occupante.72 Les apatrides sont également des personnes protégées.73 En outre, les réfugiés qui ne sont pas en fait sous la protection d’aucun gouvernement bénéficient......des statuts, des besoins et des capacités différents chez les femmes et les hommes d’âges et de milieux différents, peuvent entraver l’accès aux soins en toute sécurité d’un groupe donné. Il peut s’agir d’une réticence à demander ou à recevoir des soins médicaux, éventuellement en raison d’une discrimination ou d’une stigmatisation liée au fait d’être blessé ou malade. Les États devraient tenir compte de la connaissance des structures sociales pour veiller à ce que les......victimes d’une violation de ces droits fondamentaux en cas de transfert ».76 Cette protection est encore plus forte pour les personnes protégées dans les conflits armés internationaux.77 Les parties à un CAI ne peuvent pas déporter ni transférer de force la population civile d’un territoire occupé, en tout ou en partie, à moins que la sécurité des civils concernés ou des raisons militaires impératives ne l’exigent.78 De même, les parties à un CANI ne peuvent pas......ordonner le déplacement de la population civile, en tout ou en partie, pour des raisons liées au conflit, à moins que la sécurité des civils concernés ou des raisons militaires impératives ne l’exigent.79 En cas de déplacement, les États doivent prendre toutes les mesures possibles pour assurer aux civils concernés des conditions satisfaisantes d’hébergement, d’hygiène, de santé, de sécurité et de nutrition, et pour veiller à ce que les membres d’une même famille ne soient......ceux des mères, ce qui s’applique également dans le cadre d’un CANI.88 Note aux lecteurs Les femmes et les jeunes filles sont principalement et de plus en plus souvent la cible de violences sexuelles, « y compris comme tactique de guerre pour humilier, dominer, effrayer, disperser et/ou déplacer de force les membres civils d’une communauté ou d’un groupe ethnique ». Toutefois, pour éviter une lecture démodée du droit international humanitaire, il est fondamental de souligner...