Droit international humanitaire
III.1 Les États doivent proscrire la VSLC
En vertu de l’article 1er commun aux Conventions de Genève, les États doivent respecter et faire respecter les Conventions en toutes circonstances et prendre les mesures nécessaires pour réprimer les actes contraires à leurs dispositions. En vertu du droit international humanitaire coutumier, l’obligation des États de respecter et de faire respecter le droit international humanitaire s’applique également de manière plus générale à toutes les CAI et à toutes les CANI. Même les États qui ne sont pas parties prenantes à un conflit spécifique ont des obligations à cet égard. Dans le cadre de la mise en œuvre de cette obligation plus générale, la criminalisation de la violence sexuelle sous toutes ses formes et dans tous les contextes armés est une étape importante pour mettre fin à la VSLC.
Les acteurs privés, y compris les sociétés militaires et de sécurité privées (SMSP). En vertu du droit international humanitaire, les États ont l’obligation de prévenir les violations du droit international humanitaire commises par des acteurs privés et d’y répondre. Dans certaines circonstances, les États peuvent également devenir directement responsables des violations, ce qui entraîne d’autres obligations telles que l’octroi de réparations.